UB2 UFR SDV | |
|
Plan d'organisation des Métazoaires
|
|
|
LES DIFFÉRENTS PLANS D’ORGANISATION Démosponges
REPÈRES BIBLIOGRAPHIQUESCnidaires Plathelminthes Némertes Nématodes Annélides Mollusques Arthropodes Échinodermes Hémichordés Cordés GÉNÉRALITÉS les Métazoaires Les
Métazoaires, définis comme les animaux
multicellulaires – le « Règne
animal » – constituent un groupe monophylétique,
c’est-à-dire qu’ils constituent tous les descendants d’un
ancêtre commun. Les plus anciens fossiles de Métazoaires
datent du Précambrien, il y a 680 millions d’années (-680
MA). Tous les Métazoaires sont hétérotrophes,
c’est-à-dire qu’ils obtiennent l’énergie et le carbone
qui leur sont nécessaires à partir des produits des
autotrophes photosynthétiques (organismes qui captent
l’énergie solaire grâce à la photosynthèse
et synthétiquent les composés carbonés organiques
à partir de carbone inorganique (CO2). Ils présentent un
certain nombre de caractères dérivés propres,
dont, entre autres, la présence de collagène (trame
fondamentale de la matrice extracellulaire), et le fait que la
méïose donne directement des gamètes et non des
spores.
Les
Métazoaires présentent une très grande
diversité de formes, que l’on peut ramener à un nombre
plus réduit de « schéma
général » d’organisation. Chaque
schéma général est ce que l’on appelle un plan
d’organisation. Dans la classification traditionnelle, la
catégorie de la classification qui correspond à un plan
d'organisation donné est l'embranchement (sur la classification
et sur la notion d'embranchement, on peut lire deux textes de S. J.
Gould (La Vie est belle, Seuil,) et E. Mayr (Qu'est-ce que la biologie?,
Fayard). Un embranchement est donc un groupe monophylétique
caractérisé par un plan d’organisation donné.
Les
plans d’organisation sont distingués les uns des autres sur la
base de critères ontogénétiques,
c’est-à-dire les caractéristiques du développement
embryonnaire, dont l’organisation morpho-anatomique de l’adulte est la
conséquence (cependant, tous les caractères embryonnaires
ne sont pas identifiables sur l’adulte).
les critères de classification des plans d’organisation Le
type de développement embryonnaire donc permet de définir
les plans d'organisation des grands groupes. On distingue, en fonction
du nombre de feuillets embryonnaires, les diploblastiques (ou
diblastiques) qui possèdent deux feuillets embryonnaires
(ectoblaste et endoblaste) et les triloblastiques (ou triblastiques)
qui en possèdent 3 (ectoblaste, mésoblaste et
endoblaste). Chez les triploblastiques, l'existence ou non d'une
cavité creusée dans le mésoblaste (le coelome)
permet de distinguer les acoelomates, qui n'ont pas de cavité
interne, les coelomates, dont le mésoblaste se creuse de sacs
coelomiques, et les pseudocoelomates, dont la cavité interne
n’est pas creusée dans le mésoblaste. Parmi les
triploblastiques coelomates, on peut distinguer, en fonction du type de
gastrulation et de la destinée du blastopore, les
« protostomiens » et les
« deutérostomiens ». La position du cordon
nerveux par rapport au tube digestif permet de définir les
hyponeuriens (cordon nerveux ventral) et les épineuriens (cordon
nerveux dorsal).
Les plans d’organisation des Métazoaires sont donc classés selon les principaux critères embryologiques suivants : * nombre de feuillets embryonnaires ; * présence d’un cavité interne, coelomique ou non coelomique ; * devenir du blastopore / position du système nerveux. La métamérisation, c’est-à-dire l’organisation du corps en une succession de segments, les métamères, est également un caractère important de certains plans d’organisation. Chaque embranchement, correspondant à un plan d’organisation donné, est ensuite défini par un ensemble de caractères embryologiques et morpho-anatomiques spécifiques. Un tableau récapitulatif de la classification ontogénétique des plans d’organisation est donné dans la rubrique Classification. les relations phylétiques entre embranchements Chaque
embranchement est caractérisé par un plan d’organisation
donné, mais constitue également un groupe
monophylétique. On peut donc établir une classification
des embranchements sur la base de leur relations phylétiques
(phylogénétiques), c’est-à-dire les relations de
parenté entre embranchements. Mais, contrairement à ce
que l’on a longtemps pensé, les critères embryologiques
ne sont pas forcément des critères
phylogénétiques. Par exemple, les triploblastiques
constituent un groupe monophylétique, alors que les
diploblastiques forment un groupe paraphylétique.
L’absence de coelome n’est pas un critère
phylogénétique, alors que le devenir du blastopore en est
un. Par ailleurs, il est des caractères
ontogénétiques, comme la métamérisation,
dont on ne sait pas s’ils sont apparus une ou plusieurs fois dans
l’histoire phylétique des Métazoaires.
La classification ontogénétique n’a donc pas de validité phylogénétique. Cela ne l’invalide pas pour autant. La classification phylétique est valide si on s’intéresse aux relations de parenté entre les embranchements. La classification ontogénétique est valide si on s’intéresse au développement de l’organisme jusqu’à sa structure adulte. Un tableau récapitulatif de la classification phylogénétique des embranchements est donné dans la rubrique Classification. remarque
: Avec l’essor de l’embryologie au XIXe siècle, la notion de
plan d'organisation définie à partir de l'embryologie a
servi de base à une classification phylogénique des
Métazoaires. En effet, on pensait alors
généralement, et ce jusqu’à une période
assez récente, que les stades embryonnaires reproduisaient
l’histoire phylétique des organismes. Cette idée, dans sa
conception la plus stricte, est résumée par la
célèbre formule de Haeckel siècle :
« L’ontogénie récapitule la
phylogénie », basée sur l’étude
comparée des divers stades de développement embryonnaires
de différents phylums.
LES DIFFÉRENTS PLANS D’ORGANISATION
Les données récentes concernant d'une part la détermination des relations phylogénétiques et d'autre part les gènes de développement indiquent que les relations entre ontogénie et phylogénie sont plus complexes que celles imaginées par Haeckel. (D’autre part, dès la fin du XIXe, des embryologistes avaient noté que les planches d’embryologie comparée publiées par Haeckel – amplement reproduites dans de nombreux manuels – étaient truquées, ce qui a été confirmé depuis). Les
principaux plans d’organisations, illustrés par les
embranchements correspondants, sont présentés en suivant
la classification ontogénétique. Tous les embranchements
ne sont pas cités. Parmi ceux qui sont cités, ceux dont
sont issues les préparations présentées dans
l’atlas photographique sont décrits plus en détail, les
autres n’étant donnés que pour mémoire.
DIPLOBLASTIQUES Les
diploblastiques sont formés à partir de deux feuillets
embryonnaires, l’endoderme et l'ectoderme. Ils constituent un groupe
paraphylétique.
Démosponges [embranchement] (8000 espèces ; plus ancien fossile connu : -520MA) Les
Démosponges représentent 95 % des éponges. Elles
sont présentes dans tous les environnements aquatiques. On en
trouve jusqu’à 8500 mètres de profondeur. Les
Démosponges ne sont pas des Eumétazoaires,
c’est-à-dire que, bien qu’il existe différents types
cellulaires, ils ne sont pas constitués en tissus. Il y a des
chambres internes où circule un courant d’eau permettant
à l’organisme de se nourrir de plancton, mais pas d’appareil
digestif.
Cnidaires fiche au format pdf (113 Ko) [embranchement] (9000 espèces ; plus ancien fossile connu : -680MA) (ex : méduse)
Les Cnidaires sont des Eumétazoaires. Le feuillet externe donne le revêtement tégumentaire, le feuillet interne la cavité digestive. Entre les deux se trouve la mésoglée, équivalente du tissu conjonctif, mais qui n'est pas elle-même un tissu. Les Cnidaires possèdent des cellules urticantes spécialisées : les cnidocytes ou cnidoblastes. Il y a présence de cellules myoépithéliales, d’un système nerveux largement intraépidermique ; de nombreux organes sensoriels sont présents chez les méduses. Le cycle vital des Cnidaires comprend généralement en alternance une phase fixée juvénile (forme polype) et une phase errante (forme méduse). Le corps présente une symétrie radiaire d'ordre pair (4 ou 6). La cavité digestive présente un orifice unique. Il n’y a pas de système circulatoire ni excréteur. TRIPLOBLASTIQUES (Bilatériens) Ils
sont définis par la présence d’un 3e feuillet, le
mésoderme, entre l’ectoderme et l’endoderme. Ils constituent un
groupe monophylétique, caractérisé
également par une symétrie bilatérale et
l’existence d’un polarité antéro-postérieure
liée au regroupement de gènes du développement en
un
complexe (Hox). Cette symétrie bilatérale peut
être altérée secondairement. Le système
nerveux est
caractérisé par la présence de synapses
cholinergiques.
ACOELOMATES Le
mésoderme ne s’organise pas en cavités. Les
viscères ne sont pas situés dans une cavité mais
sont emballés dans un parenchyme. Les acoelomates ne constituent
apparemment pas un groupe monophylétique, ni paraphylétique, mais
polyphylétique.
Plathelminthes [embranchement] (1378 espèces ; plus ancien fossile connu : -550MA) Ils
ont une céphalisation, quoique réduite. Le parenchyme est
abondant. L’appareil digestif, ramifié, a une seule ouverture, l’appareil
génital est complexe. La musculature est diversifiée, le
système nerveux complexe, en relation avec la
céphalisation. L'embranchement des Plathelminthes est
divisé en diférentes classes, dont certaines sont
constituées d’endoparasites, comme les ténias ou les
douves du foie.
Némertes [embranchement] (900 espèces ; plus ancien fossile connu : -310MA) Ce
sont des vers filiformes possédant une trompe rétractile,
vivant dans les zones littorales des mers
tempérées. Quelques espèces sont terrestres
et quelques autres vivent en eau douce. Ce sont des animaux
secondairement acoelomates, dont le corps non segmenté est
recouvert de cils. La trompe rétractile, entourée d’une
cavité tubulaire hydrostatique, n’est pas connectée au
tractus digestif, qui possède une bouche et un anus. Le
système nerveux comprend des ganglions cérébraux
et des cordons longitudinaux. Ce groupe contient les animaux les plus
longs du monde (plus de 30 m de long (Lineus longissimus)).
PSEUDOCOELOMATES Il
existe une cavité interne. Cependant, il ne s’agit pas d’un
coelome. En effet, la cavité interne ne résulte pas d’un
creusement dans le mésoderme mais provient de la cavité
primitive de la blastula, le blastocoele. il n’y a donc pas de
mésothélium qui tapisse les parois de cette cavité
interne. Les viscères se trouvent dans la cavité
générale. Les pseudocoelomates constituent un groupe
polyphylétique.
Nématodes fiche au format pdf (137 Ko) [embranchement] (>20000 espèces ; plus ancien fossile connu :-50MA) (ex : Ascaris)
Le
mésoderme est peu important, le parenchyme très
réduit ; l’ectoderme est recouvert d’une cuticule
épaisse. Entre le tube digestif et la paroi du corps peut
exister une phase aqueuse où se trouvent un tube digestif simple
et les organes génitaux (ex : ascaris). Cette phase
aqueuse forme, en relation avec la paroi du corps, l’hydrosquelette.
L'appareil excréteur est particulier. Il n'y a pas d’appareil
circulatoire. Les Nématodes, très abondants (environ 20
000 espèces répertoriées, probablement beaucoup
plus d'inconnues), ont colonisé à peu près tous
les milieux aquatiques et terrestres, des pôles aux
régions désertiques, et donné des formes libres et
parasites. Il semble que les Nématodes aient un nombre
fixe de cellules, ce qui est le cas pour le Nématode
Caenorhabditis elegans, dont la forme hermaphrodite est
constituée de 959 cellules, et la forme mâle de 1031.
COELOMATES Le
mésoderme constitue de part et d’autre du tube digestif des
masses symétriques qui se développent en cavités.
L’ensemble de ces cavités constitue le coelome,
théoriquement limité par le mésothélium. La
plupart des viscères, contenues dans les cavités
dérivant du coelome, sont enveloppée dans la partie
viscérale du mésothélium (splanchnopleure). Les
coelomates ne constituent pas un groupe monophylétique. Au
cours du développement embryonnaire, le coelome se forme
différemment chez les protostomiens et les
deutérostomiens, mais ont ne sait pas pour l’instant si le
coelome est apparu une seule fois ou plusieurs fois au cours de
l’évolution phylétique des Métazoaires.
PROTOSTOMIENS Chez
les protostomiens, le blastopore de la gastrula donne
théoriquement la bouche ; l’anus est une néoformation.
D’autre part, le système nerveux est constitué d’une
chaîne de ganglions situés sous le tube digestif
(chaîne ventrale) : les protostomiens sont donc
hyponeuriens. Certains protostomiens, mais pas tous,
présentent une métamérisation (unités
structurales se répétant le long de l’axe du corps.
Schématiquement, un métamère est constitué
de 2 sacs coelomiques droit et gauche, de 2 ganglions nerveux, de 2
métanéphridies et d’une paire de gonades). La
métamérie peut être homonome, c’est-à-dire
constituée de métamères similaires les uns aux
autres, ou hétéronome, c’est-à-dire
constitués de métamères morphologiquement
différents les uns des autres. La
métamérisation est également présente chez
les deutérostomiens, mais, pour l’instant, on ne sait pas si la
métamérisation est apparue une seule fois ou
indépendamment chez les protostomiens et les
deutérostomiens.
Plylogénie des Protostomiens (ouverture dans une nouvelle fenêtre) Annélides fiche au format pdf (301 Ko) [embranchement] (14360 espèces ; plus ancien fossile connu :-560MA) Les
Annélides sont caractérisés par la segmentation
(métamérisation), c'est-à-dire la division du
corps en segments similaires (métamères) alignés
selon l'axe antéropostérieur. Schématiquement, un
métamère comprend 2 sacs coelomiques, 2 ganglions nerveux
et 2 métanéphridies.
Classe des Polychètes (10 000 espèces) (ex : Néréis). Ils possèdent une métamérie homonome chez les formes libres, et hétéronomes chez les formes fixées/tubicoles. Ils présentent des appendices latéraux, les parapodes. Il y a la présence de muscles circulaires, longitudinaux et transversaux. Classe des Oligochètes (3100 espèces) (ex : Lombric). Ce sont des Annélides terrestres sans parapodes ; ils possèdent des soies, peu nombreuses, qui servent à la locomotion. L'épiderme est recouvert d'une cuticule riche en protéines et en polysaccharides. Il y a la présence de muscles circulaires, et longitudinaux. Classe des Achètes = Hirudinés (500 espèces) (ex : Sangsue) La cavité coelomique est secondairement comblée par du tissu mésenchymateux. Ce remodelage du corps entraîne un mode de locomotion particulier. Il existe de formes parasites. Mollusques fiche au format pdf (122 Ko) [embranchement] (117495 espèces ; plus ancien fossile connu :-540MA) Ce
sont des coelomates, protostomiens, hyponeuriens, à
symétrie bilatérale fondamentale, altérée
chez les gastéropodes par une torsion secondaire. Le corps n’est
pas segmenté : il n'y a pas de
métamérisation. Le système nerveux a une
disposition caractéristique. Le corps généralement
massif est caractérisé par la présence d’un
manteau, d’une cavité palléale, d’un pied (pouvant
être secondairement absent, comme chez l’huître).
L’appareil buccal présente une structure caractéristique,
la radula, qui peut être secondairement absente dans certaines
classes..
Les Mollusques présentent une grande diversité de formes bâties sur un même plan d'organisation fondamental. On distingue au sein des Mollusques plusieurs classes, parmi lesquelles : Classe des Gastéropodes (ex : Escargot) Ils possèdent une tête et un pied bien développés, avec une sole de reptation. La masse viscérale subit au cours du développement des mouvements de flexion, spiralisation et de torsion, entraînant un croisement des connectifs nerveux viscéraux. Classe des Lamellibranches ou Bivalves (ex : Moule, Huître) Ils sont caractérisés par la présence d'une coquille constituée de deux valves articulées, liées par un ligament protéique. La fermeture de la coquille est assurée par un muscle adducteur. Les branchies (replis cutanés vascularisés) sont très grandes, découpées en lamelle, recouvertes d'un épithélium cilié. Classe des Céphalopodes (ex : Pieuvre) Ce sont des Mollusques à symétrie bilatérale, dont le pied recouvre la tête. Il est transformé en une série de tentacules dotés de ventouses. Le sytème nerveux est condensé et les yeux bien développés. Arthropodes fiche au format pdf (939 Ko) [embranchement] (1 M d’ espèces ; plus ancien fossile connu :-540MA) Les
Arthropodes représentent un groupe très important,
comportant 3 fois plus d'espèces que tous les autres groupes
animaux réunis, occupant à peu près tous les
habitats. Ils sont métamérisés. Ils se
caractérisent par la présence d'un exosquelette
sécrété par le tégument et recouvrant
l'ensemble du corps, la cuticule, composée de chitine
(glycopolysaccharides) et d'arthropodines (protéines). Il y a
durcissement de l’exosquelette (cuticule) par imprégnation
calcaire (Crustacés), tannage des arthropodines par des
phénols (Insectes)… Ils possèdent également des
appendices articulés, fondamentalement plurifonctionnels et
biramés. Chez les Insectes, les métamères sont
regroupés en 3 régions (= tagmes) : tête, thorax,
abdomen.
Classiquement, l'embranchement des Arthropodes est divisé en différents sous-embranchements, dont : Trilobitomorphes † Il comprend les Trilobites. Toutes sont des espèces fossiles de l'aire primaire. Chélicérates = amandibulates Ils sont dépourvues de mandibules et d'antennules, mais possèdent une paire d’appendices masticateurs (chélicères). (ex: araignée, scorpion) Antennates = mandibulates Les appendices situés sur la tête forment de 3 à 5 paires de pièces buccales, dont l'une est transformée en antennes. Ils sont divisés en de nombreuses classes, parmi lesquelles : Classe des Myriapodes (ex : mille-pattes) Classe des Malacostracés (ex : écrevisse) Classe des Insectes (ex: drosophile, moustique). Les Insectes sont les principaux Hexapodes (qui comprennent aussi deux groupes plus réduits, los Collemboles et les Protoures). Le corps des Insectes est divisé en 3 tagmes : la tête (dormée en général de 6 segments fusionnés) ; le thorax (formé de 3 segments) ; l'abdomen (formé d'environ 11 segments). NB
: La classification phylétique des Arthropodes n'est pas encore
établie de manière très sûre. La
classification des Arthropodes fossiles est controversée, et les
relations phylétiques au sein des Arthropodes actuels - Euarthropodes - incertaine.
Plylogénie des Euarthropodes (ouverture dans une nouvelle fenêtre) DEUTÉROSTOMIENS Chez
les Deutérostomiens, le blastopore de la gastrula indique la
position de l’anus ; la bouche est une néoformation. La
segmentation de l’oeuf n’est jamais de type spiral mais radial.
Le système nerveux est en position dorsale par rapport au tube
digestif : les protostomiens sont donc épineuriens. Les
deutérostomiens sont des coelomates, mais le coelome se forme
d’une manière différente de chez les protostomiens. On ne
sait pas si le coelome des protostomiens et celui des
deutérostomiens ont la même origine phylétique, ou
s’ils sont apparus séparément au cours de
l’évolution. De même, la métamérisation des
deurérostomiens est différente de celle des
protostomiens, sans que l’on sache, là non plus, si la
métamérisation est homologue dans les deux groupes, ou si
elle est apparue plusieurs fois.
Plylogénie des Deutérostomiens (ouverture dans une nouvelle fenêtre) Échinodermes [embranchement] (6000 espèces ; plus ancien fossile connu :-580MA) Les
Échinodermes sont des animaux marins (étoile de mer,
oursin…) La céphalisation est nulle. Le système nerveux
est réparti dans l’ensemble du corps, dont une partie est
lié à l’épiderme, d’où le qualificatif
d’épithélioneuriens. Sous l’ectoderme se trouve un
squelette calcaire d’origine mésoblastique. Les
Échinodermes sont caractérisés par un
système ambulacraire d’origine coelomique, c’est-à-dire
une système de chambres où circule l’eau de mer. Ce sont
des animaux à symétrie pentaradiaire chez l’adulte, mais
la symétrie est bilatérale chez la larve. (ex :
étoile de mer, oursin).
Hémichordés [embranchement] (85 espèces ; plus ancien fossile connu :-515MA)
Le
corps est divisé en trois parties. Les Hémichordés
possèdent des branchies pharyngiennes et un tube nerveux dorsal.
Cordés fiche au format pdf (301 Ko) [embranchement] (85 espèces ; plus ancien fossile connu :-515MA)
REPÈRES BIBLIOGRAPHIQUES
Cet embranchement regroupe les sous-embranchements des Urocordés, les Céphalocordés, et les Crâniates. Chez les Cordés, l’axe nerveux, tubulaire, est situé au-dessus du tube digestif (et de la corde), d’où la terminologie d’épineuriens. Ils possèdent également une baguette squelettique médiodorsale élastique, la corde (parfois écrite Chorde) ou notocorde, d’origine mésodermique. Le mésoderme latéro-dorsal est métamérisé, et donne les masses musculaires organisées en somites. Ventralement, les cavités des somites fusionnent et donnent un coelome non métamérisé. Le coeur est antérieur et ventral. Urocordés = Tuniciers (1600 espèces) La corde est présente dans la région caudale. Céphalocordés (ex : Amphioxus) La Corde s’étend de la région antérieure à la région postérieure. L'Amphioxus est souvent pris comme exemple type de l'organisation des Cordés. Crâniates Ils possèdent un crâne où se trouve la partie antérieure du système nerveux central. Ils sont divisés en Myxinoïdes, représentées par les Myxines, animaux d'allure vermicole vivant dans les vases marines, et en Vertébrés. Les Vertébrés sont eux-mêmes divisés en 2 super-classes, les Agnathes (= sans machoires), représentés par les les Pétromyzontides (Lamproies), et les Gnathostomes (=avec machoires). Le groupe des "Poissons" correspond à une dénomination du langage courant, mais ne correspond pas à un groupe cohérent d'un point de vue taxonomique. On distingue parmi les Gnathostomes plusieurs classes, dont : Classe des Chondrichthyens Poissons cartilagineux (ex : Torpille, Requin) Classe des Ostéichthyens "Poissons" osseux Les Ostéichthyens sont divisés en 2 sous-classes : - la sous-classe des Actinoptérygiens, dont les nageoires sont soutenues par des rayons dermiques (nageoires rayonnées) : (ex : Truite) - la sous-classe des Sarcoptérygiens, dont les nageoires présentent un lobe axial et charnu dont dérivent les membres des Tétrapodes. D'un de vue phylogénétique, les Sarcoptérygiens comprennent un certain nombre de "poissons", comme les Dipneustes, et les Tétrapodes. Les Tétrapodes sont traditionnellement divisés en 4 infra-classes, les Amphibiens, les Reptiles, les Oiseaux et les Mammifères, bien que les « Reptiles » ne constituent pas un groupe monophylétique. Les Amphibiens - actuels et fossiles - sont un groupe paraphylétique, alors que les Amphibiens actuels seuls - Lissamphibiens - constituent un groupe monophylétique. Amphibiens (2800 espèces)
Reptiles (5900 espèces) Oiseaux (9000 espèces) Mammifères (6000 espèces) exemple : l'embryon de souris (coupe longitudinale) Plylogénie des Sarcoptérygiens (ouverture dans une nouvelle fenêtre) Pour l’organisation des plans d’organisation des Métazoaires, on peut consulter :
Géraldine
Véron. Organisation et classification du règne animal
(1995). Nathan Université, Paris. ISBN 2-09-190474-0 (disponible BU)
Sandrine
Heusser, Henri-Gabriel Dupuy. Biologie animale. 1. Les grands plan
d'organisation (1998). Dunod, Paris. ISBN 2-10-004043-X (disponible BU)
Pour la classification phylogénétique du vivant, on peut consulter : G.
Lecointre & H. Le Guyader (2006). Classification
phylogénétique du vivant, Belin, Paris. ISBN
2-7011-4273-3 (disponible BU)
Pour une histoire du concept de plan d'organisation, on peut consulter : H.
Le Guyader (2000). Le Concept de plan d'organisation : quelques
aspects de son histoire. Revue d'Histoire des sciences; 53; 3/4:
Aspects du développement dans la biologie du XXe siècle
pp339-379.
| |
Etienne Roux UFR SV UB2 e-mail : etienne.roux@u-bordeaux2.fr |